Les AESH veulent des garanties sanitaires et le respect de leurs missions

Conditions de reprises inacceptables des AESH : FO a adressé les 6 et 8  mai deux courriers :
  • à la DSDEN 40 (pour les AESH en CDI de l'académie de Bordeaux)
  • au Lycée Montesquieu (pour les AESH en CDD de l'académie de Bordeaux).

Courrier FO du 6 mai ici

Courrier FO du 8 mai ici

Également en téléchargement plus bas

Dans ces conditions, la reprise le 11 mai ou après, n'est pas possible !
Réunissons-nous pour en discuter, établir vos revendications et savoir les actions à mettre en œuvre pour se faire entendre.
 
Participez nombreux à la Visio-RIS "spéciale AESH"
Vendredi 8 mai à 15h
Inscription ici ou par mail (fofnecbx@yahoo.fr) pour recevoir le lien de connexion
 
La connexion peut se faire à partir d'un ordinateur ou d'un téléphone portable. Tu peux choisir d'être en audio ou en visioconférence. C'est simple, rapide et gratuit : il suffit de télécharger l'application Zoom : ICI

Motion adoptée par les 31 AESH Gironde réunis par FORCE OUVRIERE vendredi 8 mai 2020

A partir du 11 mai dans les écoles,

du 18 mai dans les collèges,

sans équipement de protection individuelle

( masques FFP2,  visière, gel hydro-alcoolique, sur-blouse,

 lingettes désinfectantes, gants jetables à usage unique, charlotte…)

nous ne voulons pas aller au casse-pipe !

 

 

Dans son allocution du 13 avril, le président a annoncé la réouverture des écoles le 11 mai et des collèges à partir du 18 mai.

Pour nous, AESH des 1er et second degrés, réunis par FORCE OUVRIERE, cette décision est inacceptable et incompréhensible.

Et ce n’est pas le protocole sanitaire national ministériel qui peut nous rassurer car totalement, « hors-sol », irréalisable sur le terrain, dans les écoles et les collèges.

Ce protocole n’a qu’un seul but : défausser les responsabilités du ministre sur le dos des Maires, des enseignants, en particulier les directrices et directeurs d’écoles, des Chefs d’Etablissement et de toutes les personnes exerçant des établissements scolaires, notamment nous AESH, du fait de notre mission d’accompagnement source de contacts multiples.

 

Comment comprendre  des regroupements dans un lieu clos avec des dizaines et des dizaines d’enfants (15 élèves maximum par classe), des dizaines d’adultes (enseignants, AESH, personnels territoriaux comme les ATSEM des maternelles par exemple, Chefs d’établissement, agents administratifs, CPE, PsyEN ...), alors que les restaurants par exemple restent fermés.

 

À l’école, dans les collèges, le respect strict des gestes barrières relève de l’exploit, voire de mission impossible.

Du fait même de notre mission d’accompagnement, au plus près de l’élève en situation de handicap, nous ne pouvons éviter les contacts. Comment observer une distanciation sociale? C’est infaisable, le gouvernement nous envoie au casse-pipe !

D’autant plus que les masques fournis (chirurgicaux jetables et « grand public lavables) ne protègent que les personnes environnantes, pas celles qui les portent (Cf. Code du Travail).

 

La décision du gouvernement, qui ne fait que répondre aux injonctions du MEDEF de relancer au plus vite l’économie, coûte que coûte, est totalement irresponsable et lourdes de risques sanitaires.

Nous, AESH des écoles et des collèges, travaillons toute la journée en contact rapproché avec les enfants, nous serons donc « en première ligne ».

 

Nous refusons de nous mettre en danger, nous et nos proches, nos élèves,

les personnels des établissements scolaires

et propager le virus dans la population.

 

L'urgence est donc de tout mettre en œuvre pour empêcher la circulation du COVID-19.

 

Nous sommes département vert …Nous voulons rester département vert !

 

Cela passe notamment par la mise en œuvre du dépistage systématique comme le propose l’avis du CHSCT Ministériel du 3 avril et par la fourniture de masques FFP2 en nombre suffisant.

 

Dans ces conditions, devant l’attitude du Ministre, de la Rectrice et de l’IA-DASEN 33 , nous, AESH des écoles et collèges girondins, nous déclarons que nous nous saisirons de toutes les possibilités légales pour refuser « d’aller au front » sans protection individuelle.(Droit d’alerte, Fiche DGI, droit de retrait,  Fiche SST, grève…)

 

 

Nous décidons de demander avec l’appui de la FNEC FP-FO 33 et de ses syndicats SNUDI-FO 33 / SNFOLC 33 une audience en urgence auprès de la Préfète de la Gironde.

 

 

Nos légitimes demandes de protection et de sécurité sanitaires individuelles

et collectives doivent être entendues… et suivies d’effet !

 

 

Nous rappelons notre mission d’AESH : l’accompagnement d’élèves en situation de handicap. Aucune autre mission d’une autre nature peut nous être confiée.

 

Uniquement de l’accompagnement donc et que d’élèves en situation de handicap.

 

Le contrat, tout le contrat, rien que le contrat !

 

Fichier(s) à télécharger

    
Haut de page